Nom scientifique/Nom courant :Silybum marianum/Chardon-Marie
Partie(s) utilisée(s) :Extrait de graines Composants/Ingrédients actifs : De 1,5 à 3 % de silymarine, qui comprend un mélange de plusieurs flavonolignanes. Parmi les autres composés : taxifoline, quercétine, kaempférol, apigénine, naringine.
Les graines contiennent de 20 à 30 % d’huile fixe à teneur élevée en acide linoléique (environ 60 %), en acide oléique (environ 30 %) et en acide palmitique (environ 9 %). Les graines contiennent aussi approximativement de 25 à 30 % de protéines, du mucilage, 0,04 % de tocophérol et 0,6 % de stérols, dont le campestérol, le stigmastérol et le sitostérol.
Vue d’ensemble :Le chardon-Marie sert de médicament depuis le début de l’ère gréco-romaine, notamment pour aider le foie à détoxifier le sang. Grâce à ses propriétés amères, le chardon-Marie augmente le flux des sucs gastriques, soulageant la dyspepsie, l’indigestion et les maux de tête associés à la congestion des organes de détoxication. La pharmacopée allemande reconnaît l’efficacité des graines de chardon Marie broyées pour le traitement des troubles digestifs et des extraits normalisés pour la prévention et le traitement des dommages à l’organisme causés par les poisons et les toxines et comme traitement d’appoint de l’inflammation chronique des organes de détoxication.
La silymarine est le composant actif de la graine de chardon-Marie, mais ce nom renvoie en fait à quatre flavonolignanes : silibinine (silybine), isosilybinine, silichristine (silychristine) et silidianine. La silibinine constitue environ 70 % de la silymarine. En tant qu’antioxydant, le chardon-Marie inhibe la production de radicaux superoxydes, la production de peroxyde d’hydrogène et le stress oxydatif attribuable aux fortes concentrations de glucose. Elle augmente les antioxydants endogènes, la superoxyde dismutase (SOD) et la glutathion peroxydase, qui sont les antioxydants produits naturellement par le corps.
En ce qui concerne les effets du chardon-Marie sur la protection du foie, plusieurs actions semblent contribuer à l’effet thérapeutique. La silymarine semble protéger le foie contre les lésions xénobiotiques en modifiant la couche extérieure des membranes cellulaires de façon à empêcher les toxines d’y pénétrer. Elle améliore également la synthèse de l’acide ribonucléique (ARN) et des protéines dans les cellules hépatiques, ce qui donne lieu à la régénération des cellules.
Usage traditionnel/Bienfaits/Systèmes de l’organisme :Traditionnellement utilisé en phytothérapie en tant qu’hépatoprotecteur (protecteur du foie) pour soutenir la fonction hépatique et aider à soulager les troubles digestifs et la dyspepsie.
Études cliniques/Recherche scientifique/Références : Blumenthal M, Goldberg A, Brinkmann J, editors. 2000. Herbal Medicine: Expanded Commission E Monographs. Boston (MA): Integrative Medicine Communications. Hoffmann D. 2003. Medical Herbalism: The Science and Practice of Herbal Medicine. Rochester (VT): Healing Arts Press. Tamayo, C. and Diamond, S. Review of Clinical Trials Evaluating Safety and Efficacy of Milk Thistle (Silybum marianum