Nom scientifique/Nom courant :
Echinacea purpurea/Echinacea angustifolia/Échinacée
Partie(s) utilisée(s) :Feuille et racine
Composants/Ingrédients actifs :Racine : Echinacea purpurea et angustifolia contiennent des alkylamides, des polyacétylènes, des polysaccharides, des flavonoïdes et de l’huile essentielle. E. purpurea contient de l'acide chicorique, un ester d’acide caféique. E. angustifolia contient de l’échinacoside et de la cynarine, des esters d’acide caféique.
Parties aériennes : quantités moindres d’alkylamides, de flavonoïdes, d’huile essentielle, d’esters d’acide caféique et de polysaccharides. Contient également les esters d’acide caféique suivants : verbascoside (E. angustifolia), acide caftarique (E. purpurea) et acide chlorogénique et isochlorogénique (E. angustifolia).
Vue d’ensemble :Les espèces d’échinacée sont originaires de l’Amérique du Nord et se trouvent partout dans le Midwest américain. Les racines d’échinacée étaient mâchées ou infusées dans des tisanes par de nombreuses tribus autochtones en tant que remède naturel contre différents types d’infections, dont la grippe, les morsures d’insecte, les morsures de serpent et les brûlures, et appliquées comme onguent sur les plaies qui cicatrisent mal ou des croissances anormales.
Divers peuples des Premières Nations utilisaient aussi traditionnellement l’échinacée pour soulager les gorges endolories et les amygdalites et en versaient l’infusion sur de la braise très chaude dans une pièce remplie de vapeur pour traiter les affections respiratoires. Aujourd’hui, la racine d’échinacée et ses préparations sont largement utilisées à travers le monde pour soutenir le système immunitaire.
Les autorités médicales allemandes recommandent l’échinacée comme mesure de soutien dans le traitement des infections, surtout des voies respiratoires, mais aussi des voies urinaires. En 2007, on a effectué une méta-analyse d’espèces d’échinacée qui s’est penchée sur 14 études comprenant 1 356 personnes pour l’incidence du rhume et 1 630 personnes pour la durée du rhume.
Dans le cadre de cinq de ces études, on a utilisé le jus fraîchement pressé de l’espèce E. purpurea. D’après les résultats, l’échinacée a permis de réduire les chances d’attraper un rhume de 58 % et de réduire la durée du rhume de 1,4 jour.
Usage traditionnel/Bienfaits/Systèmes de l’organisme :D’usage traditionnel en phytothérapie pour aider à combattre les infections, soulager les symptômes du rhume et réduire la durée des infections des voies respiratoires supérieures. D’usage traditionnel par voie topique pour aider à guérir les plaies cutanées mineures.
Études cliniques/Recherche scientifique/Références : Blumenthal M, Goldberg A, Brinckmann J, editors. Herbal Medicine: Expanded Commission E Monographs. Boston (MA): Integrative Medicine Communications; 2000. Hoffmann D. 2003.
Medical Herbalism: The Science and Practice of Herbal Medicine. Rochester (VT): Healing Arts Press. Shah SA, Sander S, White CM, Rinaldi M, Coleman CI. Evaluation of echinacea for the prevention and treatment of the common cold: a meta-analysis. Lancet Infect Dis. July 2007; 7(7):473-480.
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